Permaculture et Transition

La permaculture, au cœur des initiatives de transition

Les initiatives de transition sont une application des principes de la permaculture à l’échelle d’un village, d’un quartier, d’une ville, mais aussi au niveau social et sociétal. Rob Hopkins, avant de lancer avec d’autres la première initiative de transition et le Transition Network, a d’ailleurs été enseignant en permaculture pendant une dizaine d’année. Pourquoi avoir changé de cap pour lancer ce mouvement ? Et comment se traduit concrètement cette application de la permaculture ? Quelle peut être la place des permaculteurs dans une initiative de transition ?

De la permaculture à la transition

Lorsqu’ il a découvert en 2004 l’urgence des défis liés à la raréfaction des énergies fossiles qui s’ajoutaient une conscience des enjeux climatiques, Rob Hopkins était formateur en permaculture à Kinsale. Il a donc naturellement utilisé les principes pour formuler une tentative de réponse avec ses élèves. Il s’est aussi demandé pourquoi le mouvement qu’il affectionnait occupait si peu de place dans la société. Il explique dans le Manuel de Transition que « La permaculture, telle que Holmgren l’a redéfinie, est un mouvement qui propose un système de conception et le fondement philosophique pour une société après le pic, tout en ayant le tort de se maintenir à distance de cette société »1. Ainsi, Rob en appelle aux maraîchers, pépiniéristes, constructeurs d’éolienne individuelles, artisans ébénistes… afin qu’ils viennent apporter leur expérience pratique et d’observation là où la majorité de la population commence à réaliser que le monde ne tourne plus rond.

Pour mettre cette approche en pratique, il démarre alors l’expérimentation du processus de transition. Les principes éthique et de conception de la permaculture restent aujourd’hui un des fondements principaux de cette approche qui vise à concevoir et concrétiser des stratégies de descente énergétique vers des économies locales vivantes, soutenables et résilientes. Nous allons maintenant découvrir quelques traductions concrètes des principes de permaculture dans les initiatives de transition, illustrées d’exemples de chez nous.

carte transition

Observer et interagir

Lorsque l’on démarre une initiative de transition, une étape importante est de découvrir au maximum ce qui se passe déjà sur le territoire, que cela s’appelle transition ou non, avant de commencer tout projet. On va identifier les points forts, les éléments présents et favorables à la transformation vers un mode de vie résilient. Ce faisant, on va aussi découvrir ce qui manque et choisir des projet qui font sens pour le groupe et pour le contexte local particulier. Par exemple, s’il existe déjà un groupe d’achat de produits locaux mais peu de producteurs qui travaillent de façon soutenable et peu d’autoproduction d’alimentaire locale, on pourra mettre l’accent sur des jardins partagés, des bacs d’incroyable comestible ou des jardins collectifs, mais aussi favoriser l’installation de maraîchers professionnels ou d’une coopérative de producteurs sur le territoire.

Partant de l’observation de leur territoire, des initiatives comme celles d’Etterbeek, d’Ixelles, de 1000Bxl ou Ath ont placé sur leur site web une carte géographique sur laquelle vous pouvez identifier les projets citoyens, commerces, producteurs ou encore lieux culturels ou sportifs qui vont dans le sens de la transition. Ceci afin d’interagir avec eux, de les valoriser, mais aussi pour pouvoir identifier plus facilement ce qui pourrait être développé dans ces contextes particuliers.

Le Réseau Transition vous propose également un carte qui reprend les initiatives de Transition en Wallonie et à Bruxelles.

Collecter et stocker l’énergie

Pour transformer la culture et l’économie locale afin de faire face aux défis actuels, l’énergie qu’un groupe de quelques personnes peut donner un soir par semaine a peu de chance d’être suffisante. Pour que les projets bénéficient des moyens matériels, humains et financiers nécessaires à leur réalisation, on va donc multiplier les stratégies pour permettre à de nouvelles personnes de rejoindre ou initier des projets, mais aussi pour nous apporter un soutien matériel ou financier. C’est ainsi que certaines initiatives ont mis en place un groupe spécifique pour toucher de nouveaux publics et intégrer de nouvelles personnes à leurs projets. D’autres sont très actives pour monter des partenariats avec d’autres organisations et les aider à intégrer la notion de résilience dans leurs objectifs. D’autres encore deviennent asbl ou collaborent avec des associations existantes pour pouvoir recevoir des dons, des subsides ou même engager du personnel salarié pour certaines tâches.

A Rochefort, avec le soutien de l’asbl du petit théâtre de la grande vie qui a eu accès à une subvention, Nicole a pu avoir un peu de temps de travail pour soutenir le développement de l’initiative. Cela a grandement facilité le développement de l’initiative qui est aujourd’hui une des plus avancées en Belgique.

Utiliser des solutions à petites échelles et avec patience

Lorsque l’on observe le monde autour de nous, on s’aperçoit que les défis sont nombreux et alarmants. De nombreuses organisations tentent de faire changer les choses en influençant les pouvoirs politiques et économiques, notamment lors de grandes conférences internationales. Les résultat de ces conférences sont généralement bien décevants en rapport avec les espoirs et l’énergie investie.

Connecting - 1 - Forming Networks of Transition Initiatives (Promotional leaflet by London’s Transition groups showing all the London initiatives)

Dans les initiatives de transition, plutôt que de vouloir changer les choses en agissant au niveau global, un niveau qui peut être impressionnant et décourageant, on va commencer par vouloir changer dans son quartier, sa ville, avec des personnes proches. Là où l’impact de nos actions peut être visible. Et même au niveau local, plutôt que de mobiliser beaucoup d’énergie pour peu de résultat, on choisira de préférence les plus petites actions qui auront le plus grand impact. Aussi, nous avons conscience que le changement passe par des étapes, qu’il n’est pas visible immédiatement. On va donc donner aux groupes le temps de se former et de grandir avant de passer à l’action.

Plutôt que de vouloir lancer un « grand Bruxelles en Transition », on voit se développer des stratégies par quartier de vie. Comme à Londres où il y a une quarantaine d’initiatives, il est plus simple de démarrer un projet collectif là où il y a une identité commune et où on peut se croiser par hasard sur un trottoir.

Utiliser et valoriser la diversité

La diversité est une des caractéristiques majeures de la résilience. Elle se traduit notamment par la présence d’une diversité de projet et d’approches. Par exemple, si on vise une autonomie plus grande pour les matériaux de construction, on pourra envisager de développer les compétences en autoconstruction pour les particuliers, en recyclage de matériaux, mais aussi la production de matériaux de base locaux en collaboration avec les agriculteurs, ainsi que la création d’entreprises spécialisées dans la mise en œuvre au moyen de ces matériaux. De la même façon, pour l’alimentation, les potagers et vergers urbains tenus par des particuliers se développent en synergie avec le développement de nouvelles entreprises de production, transformation et vente avec des cahier de charge visant plus de résilience locale et des bénéfices secondaires pour la collectivité. Mais la diversité se marque aussi par les personnes qui participent au projet, où l’on retrouve un mélange entre des personnes aux qualités complémentaires pour rêver les projets, les planifier, les réaliser ou encore les fêter. Mais aussi des personnes d’origine sociale différente, de milieu professionnel différents ou encore de culture différente. Pour construire un mode de vie post-croissance, bas carbone et plus heureux, nous avons besoin d’une grande diversité de points de vue et de compétences.

Ne produire aucun déchet

Dans le passé, il m’est arrivé à plusieurs reprise de me retrouver autour d’une table où on utilise beaucoup de temps à se demander comment être plus nombreux, à débattre sans fin pour prendre des décisions qu’on ne met pas en pratique ou encore à gérer (ou alimenter) des conflits avec d’autres personnes ou groupes qui ont pourtant des objectifs proche. L’énergie dont les groupes disposent est limitée, et pourtant on peut parfois y passer beaucoup de temps avec très peu de résultat. Les initiatives tentent donc d’éviter ce type de « déchets ». Elles utilisent leur temps pour des projets qui eux-même pourraient faire venir de nouvelles personnes, elles bâtissent des relations constructives avec les groupes qui le souhaitent, sans tenter de convaincre ceux qui ne le souhaitent pas. Le but étant de renforcer chaque démarche qui participe à sa façon à la transition.

Lorsque ‘on arrive avec un projet de transition, il y a généralement d’autres associations qui sont actives depuis un certain temps. Il arrive qu’au lieu de vous accueillir comme des partenaires, elles soient sur la défensive, se demandant « pourquoi créer un nouveau projet alors que le nôtre aurait bien besoin de renforts ». On peut les comprendre. Au lieu d’entrer dans un rapport de compétition ou d’essayer de les convaincre absolument du bien fondé du projet de transition, ce qui gaspillerait beaucoup d’énergie et provoquerait de la frustration pour tout le monde, on va plutôt choisir de travailler avec les personnes ou organisations qui le souhaitent. Les partenariats se développeront comme un courant naturel quand chacun sera prêt pour ça.

Utiliser et valoriser les ressources et services renouvelables

On va essayer de travailler le plus possible avec les courants naturels, plutôt que de vouloir ramer à contre courant et forcer les choses. En pratique, cela consiste à prêter une attention à ce que le contexte semble prêt à accueillir, et à démarrer un projet lorsque des conditions suffisantes sont réunies pour une mise en place utilisant un minimum d’énergie et de persuasion. Par exemple, vouloir démarrer un projet de monnaie locale si les habitants, commerçants et autorités publiques n’y voient pas d’intérêt particulier demanderait énormément d’énergie, sans certitude de succès. Par exemple, les événements rendent parfois le contexte plus favorable au développement de l’économie locale, par exemple des licenciement de personnel dans une grande chaîne de magasin sont une mauvaise nouvelle pour ceux qui perdent leur emploi. Mais d’un autre côté, c’est une occasion de se rendre compte que ce type de magasin apporte moins à l’économie locale que ne le ferait un magasin indépendant, et cet événement pourrait donc faciliter ensuite l’initiation de projets qui renforcent l’économie et l’emploi local. Ce principe sera donc présent dans une attention à ce que le contexte est prêt à accueillir à ce moment là, aux opportunités. Quel prochain pas sera-t-il le plus adéquat, à ce moment là, dans la direction de la résilience.

Appliquer l’autorégulation et accepter les rétroactions

Lorsque l’on acquiert une vision globale et complexe de la situation du monde, il y a un risque de finir par se considérer comme experts de la situation. De choisir les projets en fonction de cette expertise et d’expliquer leur bien fondé aux habitants. Et si les projets ne fonctionnent pas comme on le souhaite, de penser que « les gens ne comprennent rien ».

Open space communitybrainstorming-300x225Au contraire, pour éviter une coupure entre la vision, les projet de transition et la perception des habitants, on va donc créer dans les initiatives des espaces où les habitants pourront nous faire savoir ce qu’ils pensent. Questionnaire d’analyse des besoins (papier, en ligne, dans le bulletin communal…), porte à porte, focus groupe, forum ouvert, soirées de présentation et réception de feedback, analyse des besoins du territoire… Chaque groupe trouvera la ou les méthodes qui lui conviendront. Les données collectées alimenteront la réflexion et le choix des projets à mettre en place. En fait, il s’agit d’inclure l’évaluation et l’évolution dans les processus de transition.

A Liège et maintenant aussi à Ath, les initiateurs des projets de Ceinture Alimen-Terre ne se considèrent pas comme des experts qui savent tout ce qu’il faut faire et appliquent les mêmes recettes partout, mais comme les animateurs d’un processus d’intelligence collective qui va observer, écouter et faire émerger les solutions adéquates des personnes qui composent leur contexte particulier.

Obtenir un rendement

Un des éléments qui va encourager de nouvelles personnes à rejoindre une initiative de transition est « son rendement », c’est à dire par exemple que vos idées aboutissent à des réalisations concrètes et visibles. D’une part, ces réalisations vont multiplier la motivation chez les personnes impliquées, mais elles seront aussi l’occasion de fêter les avancées et d’augmenter la cohésion de groupe. D’autre part, elles montreront aux hésitants qui aiment l’action que le groupe de transition n’est pas là uniquement pour sensibiliser et discuter indéfiniment sans jamais passer à l’action.

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Une autre façon de voir le rendement est aussi de récolter un maximum d’idées et de contacts lors des événements, par exemple avec des post-it ou sur des affiches. Ces idées pourront ensuite donner un meilleur rendement si au lieu de vouloir tout mettre en place par vous même, votre initiative joue plutôt un rôle de « support projet », c’est à dire qu’elle soutien les porteurs d’idées dans les premières étapes de la mise en place de celles-ci.

A Soignies, un verger solidaire a été planté sur un terrain du cpas. Celui-ci a été financé par des parrainages des habitants des quartiers voisins, qui pourront désormais venir récolter pommes, poires, framboises et autres groseilles et y rencontrer leurs voisins. A 1000 Bruxelles en transition, ils ont proposé ceci : « Si vous disposez d’arbres fruitiers qui produisent bien plus que ce que vous ne consommez, plutôt que de laisser les fruits pourrir sur le sol, nous vous proposons de venir les chercher, les cueillir, en échange nous vous offrons quelques pots de confitures fait maison. ». Et ces confitures sont solidaires, car une partie de la production a été offerte à des restaurant sociaux ou à d’autre systèmes d’aide alimentaire.

Intégrer plutôt que séparer

Dans notre culture, on a pris l’habitude de découper la réalité en différentes parties isolées, afin d’essayer de l’étudier de manière plus approfondie et analytique. Cette façon de faire a permis de nombreuses avancées scientifiques et le développement de notre mode de vie. Mais le problème de cette approche est que les spécialistes d’un domaine ne connaissent généralement rien des domaines voisins. Par exemple, la plupart des économistes sont formés à penser la croissance économique sans tenir compte des sciences physiques, biologiques, climatiques ou encore sociales. Ils se montrent incapables d’intégrer dans leur modèle la finitude des ressources, les dégâts sur les écosystèmes ou les effets sur les autres espèces vivantes. Avec toutes les conséquences que l’on observe aujourd’hui.

Au contraire, dans les initiatives de transition, on va vouloir intégrer plutôt que séparer. Cela nous invite à avoir une vision plus globale, qui intègre les différents points de vue. Ceux des habitants du territoire, des autorités, des acteurs de l’économie locale, des scientifiques des différentes disciplines, mais aussi ceux des autres formes de vie présentes sur notre planète, et de celles qui nous suivront.

Cela se traduit par exemple par la mise en place de partenariats. Parce que nous n’avons pas la prétention de tout mieux comprendre, d’avoir réponse à tous, d’avoir toujours les meilleures idées. Nous voulons rester à l’écoute et proposer des processus de travail collaboratif qui permette l’émergence de solutions locales, pour commencer. Par la suite, celles-ci se mettent en réseau et prennent une importance régionale, nationale, internationale… C’est un changement par la base, issu d’une dynamique inclusive.

Partir du général pour aller vers les détails

Manuel de transitionLe processus de transition a parmi ses ingrédients la création d’un plan d’action de descente énergétique, ou encore d’un plan d’action pour l’économie locale. Dans les deux cas, à partir d’une prise en compte lucide des défis locaux et globaux, le groupe de transition va élaborer une vision d’avenir : « Comment imaginons-nous un mode de vie d’ici qui soit soutenable, plus juste et plus heureux, dans des domaines comme l’alimentation, l’habitat, l’énergie, l’économie locale, l’éducation… » Ensuite, à partir de cette représentation globale d’un futur possible, on va planifier la mise en œuvre progressive et détaillée de cette vision, en étant attentif à garder la vision globale et stratégique qui donne du sens et une cohésion à chaque action.

Au lieu de se lancer tête baissée, Rochefort en transition a commencé par organiser des groupes de lecture du Manuel de Transition, afin de bien comprendre les enjeux globaux ainsi que le processus de transition. Par la suite, après avoir posé des fondations saines à leur projet, ils ont réfléchi à ce que cela impliquait pour leur région et des projets concrets sont nés.

Utiliser les interfaces (frontières) et valoriser les éléments en bordure

On sait qu’en permaculture, les frontières entre les systèmes sont des lieux intéressants. Dans les initiatives de transition, ces frontières se trouvent entre les mouvements existants, parfois très anciens, et les tendances nouvelles, qui ont collecté les expériences développées depuis des années pour créer à partir d’elles des approches adaptées à la nouvelle donne du contexte actuel. Ces frontières se trouvent aussi entre les groupes qui portent le changement et les autorités locales, qui ont des leviers puissants qu’ils peuvent utiliser pour nous soutenir. Frontières avec le monde des entreprises qui peut accélérer le changement en transformant l’économie locale. Frontières entre les plus jeunes, fougueux, optimistes et pleins d’énergie, et les plus âgés, plus expérimentés, qui ont vécu des réalités plus sobres en énergie et peuvent les partager.

Utiliser le changement et y réagir avec créativité

Si en transition, on part d’une vision positive de l’avenir pour planifier la descente énergétique, qu’on fait des plans d’actions pour développer une économie locale plus vivante, résiliente et saine… Il reste malgré tout important de garder une vision ouverte, active et créative. De ne pas s’accrocher à nos plans de façon rigide, mais de les évaluer, les adapter au contexte et de saisir les opportunités non planifiées qui vont faciliter notre action. Par exemple, la décision du gouvernement belge de prévoir la possibilité d’un programme de délestage pendant l’hiver 2015 est une opportunité à saisir. Le sujet étant d’actualité, c’est un bon moment pour apporter du débat, des propositions et actions concrètes sur les questions énergétiques. C’est un bon moment pour mettre en lumière le gaspillage énergétique généré par notre mode de vie et proposer des trajectoires qui donnent la priorité à la sobriété énergétique et au mieux vivre ensemble.

Développer la permaculture au cœur de la société, pour la changer !!

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Certaines initiatives ont des groupes de travail ou des projets explicitement basés sur l’approche permaculturelle. Comme à Grez Doiceau qui a accueilli un festival de permaculture et où elle est au cœur des projets, à Ixelles où un groupe de travail s’approprie la méthode de design, à Ath ou on organise occasionnellement des permablitz ou des stages de design ou stages pratiques, à Orp Jauche où on expérimente la permaculture dans un jardin collectif sur un terrain communal…

Les permaculteurs apportent un réel plus à la dynamique de transition, de par leur lecture du monde et leur pratique des principes éthiques et de conception qui sont au cœur de la démarche de transition. Le dernier livre de Rob Hopkins, « Ils changent le monde« , met en avant que la Transition porte le pouvoir du passage à l’action, de la réalisation de projets concrets et inspirants. Autant de terrains d’aventure collective, d’expérimentation et de créativité pour les permaculteurs qui peuvent en y participant donner au mouvement qu’ils affectionnent une plus grande place dans la société.

Josué

Une partie de cet article a été publiée dans la revue SaluTerre  des Amis de la terre, n°116 : « Permaculture, de la nature à la culture ».

1Extrait du Manuel de transition, de Rob Hopkins, Editions S!lence et Ecosociété, page 138.

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