Vendredi 15 mars : grand rendez-vous mondial pour le climat

La jeune militante suédoise Greta Thunberg, à l’initiative de #FridaysForFuture, une grève scolaire pour le climat, a lancé un appel à la jeunesse mondiale pour l’inciter à réclamer des actions concrètes contre le changement climatique. Baptisé «Global Strike for Future», l’appel à la grève mondiale du 15 mars a été relayé par l’organisation Youth for Climate et s’inscrit dans la continuité des marches pour le climat des jeunes belges, qui ont lieu tous les jeudis depuis le mois de janvier.

Les jeunes belges, étudiant·e·s et lycéen·ne·s défilent déjà depuis cinq jeudis consécutifs pour réclamer au gouvernement une politique climatique ambitieuse. Ils étaient 5000 ce jeudi 7 février dans les rues de Bruxelles, 20 000 au total en Belgique (Louvain, Liège…). La grève générale du 15 mars se veut une occasion de rassembler plus largement.

Les collectifs Youth For Climate, Students For Climate, Teachers for Climate et Workers For Climate avaient appelé les syndicats à soutenir le mouvement et déposé un préavis de grève pour le 15 mars afin que le plus grand nombre puisse rejoindre la mobilisation.

Allier résilience et résistance

Au sein du Réseau Transition, les acteurs de changement mettent leur énergie dans le soutien aux alternatives à travers des projets positifs, engageants et attractifs, plutôt que dans la lutte contre le système actuel. Le changement a commencé, et notre choix se pose entre un avenir que nous choisissons et un autre que nous subissons.

C’est pourquoi la Transition s’articule autour d’un élément clé : la résilience. C’est à dire la capacité de nos projets, collectivités et lieux de vie à faire face aussi bien que possible aux chocs. Les initiatives de Transition s’engagent à développer la résilience dans un large éventail de domaines (alimentation, économie, énergie, etc) et aussi à différentes d’échelles (du local au national).

Ces actions s’intègrent dans un contexte global, dans lequel il est urgent de faire tout notre possible pour assurer la résilience environnementale en général.

Or, si il devient essentiel de réorganiser l’ensemble de nos modes de vie pour se préparer aux chocs, il devient également nécessaire d’entrer en résistance.

Nous avons le pouvoir d’agir en tant que citoyens, mais la tâche ne peut reposer que sur nos épaules. La responsabilité face à ces enjeux est politique et collective, le changement doit être global, c’est ce que rappelle chaque mobilisation pour le climat en affichant leur désaccord avec détermination et en interpellant les gouvernements.

La résistance incarnée par les mobilisations et actions de désobéissance civile et la résilience que visent les initiatives de Transition sont complémentaires dans la lutte pour un futur viable.

Alors, imaginons, créons et résistons ensemble !

Aidez une recherche sur l’impact des marches !

Des étudiantes en master en psychologie sociale et interculturelle à l’ULB travaillent actuellement avec des chercheurs de l’UCLouvain sur un projet de recherche étudiant les impacts (psycho-sociaux et comportementaux) des marches pour le climat sur les manifestants. Les résultats de cette étude pourraient porter un message d’espoir pour les années à venir…

N’hésitez pas à compléter le petit questionnaire ci-dessous pour les soutenir !! https://uclpsychology.co1.qualtrics.com/jfe/form/SV_d9XhytiOWi1NKu1

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