Cet article a été publié dans le magazine Imagine Demain le monde, dans un dossier réalisé par Laure de Hesselle (numéro 120).
À Pardes-Hana, en Israël, le mouvement de la Transition a eu pour grand avantage de réunir un ensemble d’initiatives déjà existantes mais qui ne se connaissaient pas l’une l’autre. « Elles ont organisé un événement commun, raconte Yoav Egozi, et il y avait 25 initiatives ! C’est important de savoir que l’on fait partie d’un mouvement plus global, et de voir que tout cela est relié. » A Tivon, le groupe local de Transition organise des « chenilles » : une personne ou un projet invite tout le monde à venir donner un coup de main pour un jour ou un week-end. « C’est un grand groupe de personnes qui arrive, pour Israël Des chantiers chenilles réaliser un chantier important – ce n’est pas juste pour tondre la pelouse », sourit Yoav.
Elles ont organisé un événement commun, raconte Yoav Egozi, et il y avait 25 initiatives ! C’est important de savoir que l’on fait partie d’un mouvement plus global, et de voir que tout cela est relié
A Tivon encore, c’est un lieu de collecte de matériaux de construction (ou autres) qui a été créé. Tout le monde peut venir y déposer ses carreaux de carrelage ou son évier, ou y chercher de quoi fabriquer ce qu’il veut. « Tout est répertorié soigneusement par des bénévoles, et une véritable communauté s’est créée. A côté, une espèce de FabLab a été installé, avec des outils et machines à disposition, ainsi que des conseils, et on peut venir y travailler, notamment avec les choses récupérées à côté. La boucle est ainsi bouclée. »
La situation politique en Israël a évidemment un impact, là comme partout dans la vie des habitants. « Les gens sont préoccupés par le conflit, par les questions de sécurité, et les sujets environnementaux ou écologiques sont considérés comme marginaux. Et puis, comme dans beaucoup d’endroits, la crise économique fait que les personnes travaillent énormément, gagnent peu, et se concentrent sur leurs besoins de base. Recruter des béné- voles n’est donc pas facile. Mais faire partie d’un mouvement comme celui-ci est pourtant très important, c’est une vraie source d’empowerment et d’autonomie » se réjouit Yoav.
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