Cycle de conférences Comment résister? – #2 Le néolibéralisme, une oppression des corps?

Seconde conférence de notre cycle « Comment résister aujourd’hui ? » : Critiques des évidences de la lutte contre le néolibéralisme

Intervenant : Nicolas MARION (chargé de recherches à l’ARC).

Thématique : Quand on pense aux effets délétères du néolibéralisme, l’attention se porte en général sur l’organisation du travail ou la perte de pouvoir des travaill·euses·eurs. Nous avons voulu aborder cette question sur le lieu le plus intime où l’oppression se produit également, le corps même des individus. Depuis l’invention du travail à la chaîne , le corps est au centre de la mécanique capitaliste sans pour autant être identifié comme un enjeu de résistance. Des travaill·euses·eurs (toutes catégories confondues) aux grand·e·s précaires (SDF, réfugiés, etc.), la société marchande et néolibérale exige des corps qu’ils soient productifs. Entre l’employé·e en « bonne santé » capable d’assurer les heures supplémentaires et le rythme de l’entreprise, le chômeur·euse dont on contrôle l’activité, la consommation et le sommeil, les malades du travail sans cesse responsabilisé·e·s et les précaires amené·e·s à exposer leurs corps pour attirer l’attention, comment penser le rapport au corps et à son oppression ? Y a-t-il aujourd’hui une lutte émancipatoire à mener qui parte du problème du corps ? Quel sens peut avoir le travail social et associatif par rapport à ces problématiques ? Qu’est-ce que cela peut nous dire des logiques globales du capitalisme aujourd’hui ?

Un partenariat ARC – Action et Recherche Culturelles et COOP.

ENTRÉE GRATUITE
Bar
Restauration : Our House Project

Pour nous permettre de satisfaire tout le monde sans gaspiller, réservation souhaitée, surtout si vous souhaitez profiter du catering : communication@arc-culture.be

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.